Thursday, April 19, 2007

Merci mille fois Daisy...



Friday, September 08, 2006

Stromboli quand tu nous tiens










Petit paradis terrestre que s'est rapidement approprié la jet set...
Une île noire de l'impétuosité du volcan, toute couverte de maisons blanches, lignes épurées, touches de rose des hibiscus ployant sur les terrasses, le soleil est au rendez-vous dans cet havre de paix pourtant coupé du reste du monde...

en vrac, quelques photos de Rome

les métros de Rome, taggés jusqu'au dernier boulon...
même les jeunes pickpockets, le cheveux frisé, le regard mutin, semblent des anges de Raphaël,
tout juste sortis des collections du Vatican


une petite sieste dans les jardins qui entourent le Colisée




notre délicieux gîte







Comment vous dire, la Russie, pour moi, c’est un peu comme chez les Boudanova, pour simplifier... dans leur appartement régnait une horrible odeur de soupe-fromage-chien mouillé mêlé au parfum enivrant de Madame - le même que celui de Bertille si vous voulez vous faire une idée.
Tout y est extrême, tous les sentiments - la peur, l’amitié, la fierté - toutes les qualités - la joie, la générosité, la convivialité - tous les défauts - je ne les nommerais pas mais avez-vous déjà vu un Noir sous la neige? - les talents, tout.
Extrême comme le saut de la cour des Romanov aux soviets bolcheviks, du servage à l’abolition de la propriété privée, d’une société fondée sur les iniquités entre les propriétaires fonciers et le(ur)s moujiks à une société de soi-disante égalité entre tous.
Extrême comme l’image que les Européens ont de la Russie, affaiblie par son tout nouveau statut politique, par les tensions avec les territoires faisant autrefois, partie de l’URSS et revendiquant aujourd’hui, leur indépendance, par les vengeances, les ranceurs, la nostalgie, l’image d’une Russie gelée par le froid et la neige - je tiens à préciser que nous nous balladions, à Moscou, au mois d’avril, en manches courtes...
Oui, de curieux mélanges.
Que diriez-vous, pour le petit déjeuné d’une tartine de nutella avec du saucisson? Et pour le goûter, une bonne pizza, et cette salade dont je ne me souviens pas le nom, crudités croquantes, un peu de viande mais le secret, c’est quand même les trois tonnes de crême fraîche? Une jeune fille au visage angélique, boucles blondes se détachant sur un grand front blanc, son regard bleu vous fait baisser les yeux, mini jupe, bas résille, bottes et talons aiguilles, ce qui pourrait vous paraître le must de la vulgarité s’efface devant la franchise, la modestie, la timidité des adolescentes russes que j’ai croisées.
Les petites izbas et les églises perdues entre des immeubles hideux mesurant quatre fois leur taille. Une générosité sans borne mais une distance respectueuse. La joie, les rires chez les Boudanova et la peur d'Olga lorsqu'on sortait promener le chien, jamais après cinq heures de l'après midi dans les allées de terre de sa triste cité, en périphérie de Toula : des petits vieux s'installaient sur le seuil des barres de béton et elle craignait leurs regards déplacés sur ses rondeurs ; il fallait d'ailleurs rester à portée de vue de la fenêtre de la cuisine, lieu de prédilection de sa moman.

IL Y A UN DOSSIER PASSIONNANT SUR LA RUSSIE SUR LE SITE DE L'EXPRESS, oubliez vos convictions politiques et allez y faire un tour, c'est sur tout, les camps de jeunesse de Poutine, l'Eglise, la mafia, les clichés sur les jeunes femmes d'Europe de l'Est, tout.

Des dentelles et du béton disputant leurs ombres sous la neige




Quelques petites izbas dans les banlieues de Toula, qui survivent au massacre des bulldozers, étouffées entre les barres d'une cité sordide, inquiétante car trop silencieuse...